
Quand j’étais petite, l’été, j’avais droit à un rituel immuable qui me faisait tourner la tête : le ballon d’hélium acheté à la fête foraine. A chaque fois, ça ne manquait pas : j’optais pour le perroquet coloré parce que le plus réaliste (j’ai toujours voulu croire à mes histoires). Alors un dauphin ou une Dora, c’était pas fait pour moi.
Une fois acheté, mon perroquet allait voltiger en haut du plafond, dans ma chambre, avant de se frotter au mur et de descendre, jour après jour, par palier, jusqu’au sol. Chaque matin, même ritournelle, j’entrouvrais les yeux lentement, en retardant avec délectation le moment : où en était mon perroquet ?
Désormais les perroquets de mon enfance ont bien dégonflé. Et si c'était à refaire, je n'aurais plus peur de choisir des ballons de toutes les couleurs et de toutes sortes de formes :


Alors je ne peux qu'approuver ces jolis ballons qui n’ont pas peur de faire rêver les enfants et qui se payent le luxe, en prime, d'être éternels.
Ballons Eternal, www.madamelamarchande.com.

